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Citations et proverbes



Page 9 - Citations et proverbes sidonie gabrielle colette

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“A intervalles réguliers, la femme de lessive versait sur le lit de cendres un broc d'eau bouillante qu'elle filtrait dans la masse du linge.”

Sidonie Gabrielle Colette

1502 | 19-05-2013
“Mon goût tardif, - acquis, un peu artificiel, - des déplacements et du voyage fait bon ménage avec un fatalisme foncier et paisible de petite bourgeoise.”

Sidonie Gabrielle Colette

1502 | 19-05-2013
“Pendant une bouffée de silence, épaisse comme une brume, je viens d'entendre choir sur la table voisine les pétales d'une rose qui n'attendait, elle aussi, que d'être seule pour défleurir.”

Sidonie Gabrielle Colette

1502 | 19-05-2013
“Une longue jonque de nuages, teinte d'un violet épais et sanguin, amarrée au ras de l'horizon, retardait seule le premier feu de l'aurore.”

Sidonie Gabrielle Colette

1501 | 19-05-2013
“Tout ce qui m'a étonnée dans mon âge tendre m'étonne aujourd'hui bien davantage. L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m'est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d'éclore que pour cesser de vivre.”

Sidonie Gabrielle Colette

1499 | 19-05-2013
“Il s'est follement jeté au-devant de moi à dessein de me retrouver.”

Sidonie Gabrielle Colette

1498 | 19-05-2013
“Chéri s'assit sur un banc, sans prendre garde que ses forces, mystérieusement délabrées depuis qu'il les dispersait en veilles, depuis qu'il négligeait d'assouplir et d'alimenter son corps, devenaient promptes à le trahir.”

Sidonie Gabrielle Colette

1498 | 19-05-2013
“En deux temps, les laissés-pour-compte s'équipent, ferment le compteur à gaz, empochent la clef de l'appartement et hop!”

Sidonie Gabrielle Colette

1498 | 19-05-2013
“Quel ancêtre me légua, à travers des parents si frugaux, cette sorte de religion du lapin sauté, du gigot à l'ail, de l'oeuf mollet au vin rouge ... ?”

Sidonie Gabrielle Colette

1497 | 19-05-2013
“Notre amitié s'élargirait jusqu'à devenir ce lien que la séparation étire sans le rompre.”

Sidonie Gabrielle Colette

1497 | 19-05-2013
“La nouveauté d'une douleur errante qui ne savait encore où se poser, emmenait Michel... vers la jeunesse d'Alice et la sienne.”

Sidonie Gabrielle Colette

1497 | 19-05-2013
“Ce lieu déborde de vie, surtout à la pointe du jour et au coucher des oiseaux.”

Sidonie Gabrielle Colette

1497 | 19-05-2013