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Citations et proverbes



Page 7 - Citations et proverbes roger martin du gard

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“Vous retombiez, après moi, dans les filets de quelque aigrefin qui vous grugerait jusqu'au dernier de mes centimes.”

Roger Martin du Gard

1889 | 19-05-2013
“L'Internationale, gueulée sans trêve, à pleine voix, déployait son chant puissamment martelé.”

Roger Martin du Gard

1887 | 19-05-2013
“Où qu'il soit, où qu'il aille, l'homme continue à penser avec les mots, avec la syntaxe de son pays.”

Roger Martin du Gard

1887 | 19-05-2013
“On peut raisonner quand on a trente ans, quand on a la vie devant soi pour changer d'opinion, une sève qui bouillonne, du bonheur plein les veines ! Mais quand on se sent près du terme, on est tout petit devant l'infini.”

Roger Martin du Gard

1886 | 19-05-2013
“Il regardait ses dents, ses yeux, sa peau, ce visage étalé qu'elle offrait comme un fruit.”

Roger Martin du Gard

1886 | 19-05-2013
“Il m'est intolérable de sentir que les gens ont sur moi une opinion arrêtée. C'est comme s'ils essayaient de me limiter, de mettre l'embargo sur ma pensée.”

Roger Martin du Gard

1886 | 19-05-2013
“Il respira un grand coup, et, lestement, dégringola l'escalier.”

Roger Martin du Gard

1886 | 19-05-2013
“Attentif à maintenir l'écheveau bien tendu entre ses poignets crispés, et à guider le dévidage en se penchant avec régularité de droite et de gauche.”

Roger Martin du Gard

1881 | 19-05-2013
“Dans l'échancrure de la chemise, Antoine aperçut le cou décharné, la pomme d'Adam saillante entre deux cordons tendineux.”

Roger Martin du Gard

1873 | 19-05-2013
“Derrière le paravent, un insolite lumignon éclairait un angle généralement obscur de la pièce, où deux ombres s'étiraient jusqu'à la corniche.”

Roger Martin du Gard

1870 | 19-05-2013
“Anne trouvait toujours un prétexte pour être à Paris: ses séjours à Berck se bornaient, chaque mois, à une visite de cinq à six jours.”

Roger Martin du Gard

1870 | 19-05-2013
“Les ovations continuèrent, plusieurs minutes. Les auditeurs restaient là, debout, à battre des mains, à crier, pour rappeler l'orateur.”

Roger Martin du Gard

1870 | 19-05-2013