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Citations et proverbes



Page 4 - Citations et proverbes alain robbe-grillet

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“Ses yeux pâles sont cernés de noir, encore agrandis par l'écarquillement des paupières.”

Alain Robbe-Grillet

1718 | 19-05-2013
“Tous les insignes distinctifs de son costume ont été décousus: non seulement ceux du col, mais aussi les galons sur les manches et sur le calot, laissant voir à l'emplacement qu'ils occupaient une petite surface de drap neuf, plus moelleuse.”

Alain Robbe-Grillet

1718 | 19-05-2013
“Une vie malsaine et triste, sans projets, sans surprises, sans avenir possible.”

Alain Robbe-Grillet

1718 | 19-05-2013
“La voiture empêche de passer celles qui se trouvent derrière et qui déjà marquent leur impatience en donnant de petits coups d'avertisseurs.”

Alain Robbe-Grillet

1718 | 19-05-2013
“Une explication, quelle qu'elle soit, ne peut être qu'en trop face à la présence des choses.”

Alain Robbe-Grillet

1711 | 17-05-2013
“La tête est couverte d'un béret, enfoncé de chaque côté jusqu'aux oreilles.”

Alain Robbe-Grillet

1708 | 19-05-2013
“Le sol est en bois ordinaire, noirci par la boue et de grossiers lavages, ainsi que les premières marches, seules bien visibles, de l'escalier.”

Alain Robbe-Grillet

1708 | 19-05-2013
“Au bout d'un temps indéterminé, sans même enlever le mégot coincé à la commissure des lèvres, il envoie un crachat net et rond contre la vitre.”

Alain Robbe-Grillet

1706 | 19-05-2013
“Elle le regarde en plissant un peu les paupières, semblant guetter la suite de ses paroles avec une attention exagérément tendue, vu l'importance que lui-même leur accorde.”

Alain Robbe-Grillet

1704 | 19-05-2013
“La clé néanmoins a tourné sans bruit dans la serrure, les gonds n'ont pas grincé, la porte s'est refermée en silence.”

Alain Robbe-Grillet

1701 | 19-05-2013
“Elle sent, au toucher, l'humidité du tissu de laine. Il met les deux mains dans ses poches. La doublure en est moite et froide.”

Alain Robbe-Grillet

1700 | 19-05-2013
“Il monte la marche, pousse un peu le battant, se glisse dans l'ouverture et referme la porte derrière soi, sans la faire claquer, mais en laissant entendre néanmoins avec netteté le déclic du pêne qui reprend sa place.”

Alain Robbe-Grillet

1700 | 19-05-2013